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Nuit africaine au Stade de France

La Nuit africaine du samedi 11 juin 2011 a divisé les Africains de Paris.

 

Superbe plateau pour cette grande première : 150 artistes africains (chanteurs, danseurs, musiciens) tous pays et générations confondus réunis au Stade de France. Une initiative originale et risquée, qui n'a pas eu les effets escomptés.

L’affiche est inédite. De Manu Dibango, en passant par Mory Kanté,

, Meiway,
, Alpha Blondy,
, Passi, à Magic System, ce sont plus de trente ans de musique africaine qui ont secoué le public pendant... cinq heures et demie de show. Tantôt romantique, tantôt électro, tantôt jazz, la foule est passée du frisson à l'embrasement.

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Afrique 50 

Le premier film anticolionaliste français


En 1949, René Vautier - jeune Breton de 21 ans, ancien résistant décoré de la Croix de guerre en 1944, fraichement diplômé de l'IDHEC - part en Côte d'Ivoire tourner des images pour le compte de la Ligue de l'enseignement. Le film est destiné aux élèves des lycées et collèges de France, afin de montrer comment vivent les villageois d'Afrique Occidentale Française (Côte d'Ivoire, Haute-Volta, Sénégal et Soudan Français).

Le jeune réalisateur arrive sur place sans idées préconçues sur la présence française en Afrique... Il tourne... et tout naturellement sa caméra 16 mm se dirige vers des galériens noirs qui manoeuvrent à bras les énormes vannes d'une écluse du barrage de Markala-Sansanding. Il demande à un ingénieur - blanc, bien sûr ! - pourquoi le fonctionnement des vannes de ce barrage, qui fournit de l'électricité dans toute la région, n'est pas électrifié. Celui-ci répond en riant : "les nègres coûtent moins cher !" Vautier s'insurge, les ennuis commencent.

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Ousmane Sow 

Un sculpteur hors norme


Ousmane Sow est né à Dakar en 1935. Sculptant depuis l’enfance, puis tout en exerçant par la suite le métier de kinésithérapeute, c’est seulement à l’âge de 50 ans qu'il décide de se consacrer entièrement à la sculpture.

S’attachant à représenter l’homme, il travaille par séries et s’intéresse aux ethnies d’Afrique puis d’Amérique. Il puise son inspiration aussi bien dans la photographie que dans le cinéma, l’histoire ou l’ethnologie. Fondamentalement figuratives, témoignant toutefois d’un souci de vérité éloigné de tout réalisme, ses effigies plus grandes que nature sont sculptées sans modèle.

Fespaco
Le FESPACO 

Festival panafricain de cinéma et de télévision de Ouagadougou (Burkina Faso)


Sur l’initiative d’un groupe de cinéphiles désireux de faire connaître le vrai visage de l’Afrique et sa manière d’être, est né le FESPACO en 1969.

Quelle belle initiative ! Le FESPACO est aujourd’hui le plus important rendez-vous africain du septième art. Il réunit tous les deux ans plus de 5 000 festivaliers et professionnels.

Le jury décerne un grand prix dénommé Etalon de Yennenga, qui consacre la meilleure œuvre cinématographique de la sélection officielle. Il est matérialisé par une guerrière, lance à la main, juchée sur un cheval cabré. Ce trophée tire son sens du mythe fondateur de l’empire des Mossés, ethnie majoritaire au Burkina Faso. Au-delà du prix, l’Etalon de Yennenga est le symbole de l’identité culturelle africaine, que les cinéastes à travers leurs créations doivent contribuer à maintenir bien vivante.